Encore connue sous d’autres appellations comme le continent blanc ou le continent austral, l’antarctique constitue un vaste territoire glacial annexé d’îlots, revêtant des potentialités diverses qui en font un centre d’intérêts pour plusieurs États. Ainsi, malgré l’existence du fameux traité sur l’antarctique, 7 pays ont fait la revendication de cet espace en 2019 !
Les revendication des pays européens sur l’Antarctique
La Norvège, la France et le Royaume-Uni sont les pays concernés.
La Norvège
Le royaume de Norvège est un pays d’Europe du Nord situé dans la péninsule scandinave. Ce pays revendique sa souveraineté sur l’île Pierre-1er, dans l’océan pacifique. Cette île appartient au territoire de l’antarctique appelé Terre Marie Byrd.
La Norvège revendique aussi la terre de la Reine-Maud se trouvant entre le glacier de Stancomb-Wills et le glacier de Shinnan dans l’Antarctique. Ce territoire abrite une faune riche et variée avec plusieurs espèces d’animaux. La partie couverte par la calotte glaciaire est propice pour une croisière en antarctique.
La France
La France est un pays doté d’un patrimoine historique assez riche. Son passé de conquérant lui a fait acquérir des territoires au-delà du continent européen. Ainsi, au cours du 19e siècle, l’explorateur français Jules Dumont d’Urville a réussi à accéder aux terres d’Adélie en antarctique. Ces terres sont aujourd’hui revendiquées par la France. Elles offrent un magnifique paysage antique avec des créatures de glace.
Le Royaume-Uni
Le Royaume-Uni revendique aussi le territoire Antarctique britannique doté d’une superficie de 1 709 400 km². Sont incluses dans ce territoire, les terres de Graham et les îles Shetland du Sud. Pour avoir une emprise incontestable sur cet espace, les Anglais y ont envoyé plus de 200 chercheurs.
Les revendications des Etats américains et océaniques sur l’Antarctique
Le Chili, l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et l’Australie sont concernés.
Le Chili
Le territoire chilien de l’Antarctique se localise entre les 53° et 90° de longitude est. Il fait partie intégrante du territoire de l’Etat du Chili. En effet, le Chili considère ce territoire comme constituant l’une de ses régions.
Ce territoire est totalement recouvert de neige et de glaciers. On y retrouve une mosaïque géographique avec des chaînes de montagne impressionnantes. Ce territoire est sous l’autorité de la commune antarctique du Chili.
L’Argentine
On retrouve aussi au sein du continent austral, un espace que l’État d’Argentine considère comme étant une partie intégrante de son territoire. Il s’agit de l’Antarctique argentin. Cette région renferme la péninsule antarctique et une petite portion de terre se prolongeant au pôle Sud.
Les températures très basses de cette région imposent des conditions de vie assez rudes. Ce qui justifie l’existence d’un nombre réduit de personnes sur ces terres. Néanmoins, on y retrouve aussi une faune polaire très diversifiée.
La Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande est l’État qui réclame le plus de territoire en antarctique. En plus des multiples îles que ce pays veut pour lui, il occupe les dépendances de Ross dès le 19e siècle. Cette région tire son nom du Sir James Clark Ross, considéré comme celui qui a découvert la Mer de Ross.
L’Australie
L’Australie est le deuxième État de l’Océanie à faire des réclamations dans l’antarctique. Ce pays revendique le territoire Antarctique australien. On y retrouve des richesses minières et une faune riche. Cette dernière fait d’ailleurs partie des attractions principales lors d’une croisiere antarctique.
Les revendications sur les îles
Il existe aussi un grand nombre d’îles sur le continent austral. Entre autres, nous avons l’île de Ross, l’île Coulman, l’île Balleny, l’île roosevelt et l’île de scott. Ce sont des territoire revendiqués par la Nouvelle Zélande. L’île Alexandre 1er, l’île Orcade du Sud et l’île Shetland du Sud sont revendiquées à la fois par l’Argentine, le Chili et le Royaume-Uni.
Les États ne veulent en aucun cas perdre ces îles et territoires couverts de glaces, car ils regorgent de nombreuses richesses et sont favorables aux recherches scientifiques et au tourisme.